Un simple message sur ma boîte vocale,
« Bonjour, Daniel comme ça fait longtemps qu’on s’est parlé, aurais-tu un peu de temps pour que je te parle ! »
La vie et ses multiples surprises, une bonne…vieille connaissance, que j’ai connue, il y a de ça plus de vingt ans, qui me parle de ses réflexions depuis un certain temps et du tournant de sa vie qui le pousse à se remettre en question.
On se parle avec grand plaisir, un lieu commun, on a l’impression qu’on s’est parlé le mois passé. J’écoute, bien sûr, et pose des questions, la chose à faire me direz-vous. Les propos sont clairs, les paroles sonnent avec franchise, tout comme c’était le cas jadis, toutefois l’incertitude et le doute sont, quant à eux, bien au rendez-vous ?
Mon interlocuteur d’une nature fort loyale se sent floué, négligé, voire abandonné par ses employeurs.
On dit que le doute est le commencement de la sagesse, mais le doute est aussi déstabilisateur, il nourrit en nous cet inconfort qui nous donne des remords de conscience, des sources d’anxiétés, des cauchemars diurnes.
Est-ce moi qui ne l’ai plus, est-ce moi qui aurais mal vieilli, est-ce moi qui ne sais plus où je m’en vais ?
Je propose à mon interlocuteur de se reconnecter avec notre approche, on verra bien s’il existe encore une approximation entre ses besoins motivationnels et la lecture qu’il fait de ce qu’on lui offre comme défis.
Ce que j’avais envisagé se confirme, paf, la réponse est non, il n’y a plus de défis dans son travail, il y a une panne majeure de courant et donc d’énergie pour faire partir le système humain, et ce dès le lundi matin.
Oui, dans ces circonstances, la semaine, les semaines sont très longues et pénibles, et comme disait l’autre le cœur n’y est plus.
Tout ça, mon interlocuteur l’avait en tête dans un petit recoin sombre, mais le petit coup de pouce MPO aura tout simplement projeté la lumière nécessaire. Un jet de lumière méthodologique assez précis pour faire un bon ouf, non, je ne suis pas fou ou devenu une larve au travail.
Mon interlocuteur et moi avons encore plusieurs heures de discussion pour remettre la locomotive sur les rails, mais pour son employeur, malheureusement, il est trop tard pour conserver ce contributeur de grande envergure.
La décision est irrévocable, une autre terre d’accueil saura s’offrir à lui, et dieu sait si elles sont nombreuses ces terres fertiles propres à faire mettre en synergie une telle somme de talents.
Chers employeurs,
Avant qu’il ne soit trop tard, agissez avec clairvoyance et diligence pour ne pas gaspiller tant de talents !
Agissez et contactez-nous, ensemble nous pourrions faire toute la différence entre profits et pertes !