Oui, bien sûr, nous l’avons déjà tous lu, il y a un trou noir, un vacuum désespérant au niveau de la disponibilité de la main-d’œuvre, et ce tant au Québec que partout dans le monde post-industriel.
Une fois la chose reconnue comme catastrophe contre-productive dans nos systèmes de production et d’exploitation, on doit s’employer à trouver une solution et cette solution passe par la conservation du patrimoine des forces au travail.
D’accord, mais on fait quoi au juste ?
La façon de désamorcer la bombe organisationnelle du manque de main-d’œuvre a certainement de multiples avenues. Faciliter l’intégration des travailleurs des autres pays, proposer des moyens d’intégration dans les environnements de travail, s’ouvrir à de nouvelles approches de travail inconcevables il y a à peine quelques mois.
Pour nos utilisateurs du programme de gestion MPO, il leur apparaît capital d’optimiser l’adhésion de leurs ressources humaines en bonifiant les jonctions entre les besoins incontournables de l’organisation et les besoins motivationnels des employés.
Ce n’est pas surréaliste, il s’agit simplement d’user de finesse de gestion pour agrémenter la vie des employés et ainsi miser sur leur plaisir à contribuer, à leur façon, au déploiement de l’organisation, à sa rentabilité et donc à la pérennité de leur emploi.
La bonne vieille expression « nous, on connaît notre monde » ne tient plus tout à fait la route. Tout comme le médecin de campagne qui, autrefois, faisait de son mieux en tâtant le bras cassé, ou la jambe fracturée, il faut aujourd’hui penser radiographie ou « scanner » pour bien déchiffrer la nature de l’injure corporelle et les solutions à apporter.
Nous en sommes là, devant nous assurer de bonifier les méthodes de gestion par l’acquisition de connaissance en matière de psychométrie afin d’apprendre les mille et une façons de mieux saisir l’essentiel de l’humain au travail.
Les gestionnaires et les spécialistes des ressources humaines ont tout avantage à mieux se connaître et à mieux ajuster le plan de match des individus en modelant les rôles, les mandats, les tâches en fonction des contributeurs qui ne demandent pas mieux que d’être motivés et heureux au travail.